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Quand les émotions se manifestent après une fausse couche...
La période suivant une fausse couche ou l’intervention causée par une grossesse arrêtée (le foetus n’a pas survécu et le corps ne l’expulse pas naturellement) réclame une guérison physique et émotionnelle.
Le corps médical est là pour veiller à votre santé physique. Cependant, pour l’avoir vécue personnellement, vous vous retrouvez dans un désert mental et psychologique!
Comment faire face à la peur, la tristesse, la colère et la culpabilité, qui sont des émotions courantes et qui constituent des réactions parfaitement normales?
On se pose habituellement des questions comme « Pourquoi moi? Qu’est-ce que j’ai fait pour causer cela? » et « Qu’est-ce que j’aurais pu faire pour prévenir cela? ».
Il est important de ne pas rejeter la responsabilité d’une fausse couche sur vos propres épaules. Il est très improbable que vous ayez fait quoi que ce soit pour provoquer l’événement (ou que vous ayez omis de faire quelque chose).
Le soutien de vos amis et de votre famille est essentiel pendant cette période. Parfois, les proches ne savent pas quoi dire ou comment réagir et risquent de dire des choses blessantes, même quand ils veulent offrir du soutien. J’ai beaucoup entendu ces paroles sensées rassurées: « c’est que ça devait se passer comme ça », « c’est la nature qui décide », « ce sera pour une prochaine fois », « tu n’est pas la première, ni à la dernière à qui ça arrive »…
D’accord, d’accord… C’est sensé remonter le moral???
Il arrive que le partenaire vive différemment leur deuil. Le conjoint ne sachant pas comment se manifester, trouvant très probablement incorrect de se plaindre, se mure dans un silence. Cependant, il est important et essentiel de maintenir une communication ouverte afin de partager vos sentiments l’un avec l’autre.
Beaucoup de personnes qui ont subi une fausse couche trouvent qu’il est utile de parler avec d’autres personnes ayant vécu la même expérience.
Une amie très proche a fait 2 fausses couches avant de pouvoir mener une grossesse à terme. A l’époque, j’ai été un témoin impuissant de son désespoir.
Puis, quelques temps plus tard, mon mari et moi avons perdu une grossesse gémellaire. Lors de l’échographie à 4 mois de grossesse, l’annonce fut brutale: « j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer, la grossesse est stoppée depuis 1 mois ». Le choc, l’incompréhension (pourquoi mon corps gardait les bébés morts?) , un sentiment d’injustice… Et ensuite, le vide psychologique!
A croire que c’est tabou! Personne n’en parle, ou il faut oublier… Aucun soutien psychologique… On entend que le temps guérit… D’accord, mais en attendant, on a mal! Et on fait quoi? Oublier? Sauf que lorsque vous êtes enceinte, vous vous projetez avec votre futur bébé, vous calculez la date du terme, il est réellement présent… Pourquoi faire comme s’il n’avait jamais existé?
J’ai trouvé personnellement des réponses, un soulagement, une véritable guérison en faisant un travail psychologique sur moi-même.
Mon expérience et ma formation en psychologie me procure une solide expertise, pour aborder ce sujet avec vous.
Un dialogue bienveillant et compréhensif vous permettra de faire le deuil d’une situation traumatisante, car oui, la perte d’une grossesse réclame un travail de deuil pré-natal, pour accepter, comprendre et réussir à retrouver un quotidien apaisant, positif, tourné vers un futur engageant!
Je suis à votre écoute, et grâce à des outils issus de la psychologie, je vous accompagne dans une reconstruction mentale, salvatrice.
Je suis disponible en consultation téléphonique du lundi au vendredi, et le samedi matin.
A la fin de chaque consultation, je vous envoie en mail une fiche récapitulative de notre entretien, accompagnée d’exercices pour passer de la théorie à la pratique, afin de retrouver sérénité et bien-être.
Tarifs de consultation:
1h: 50€
Si vous souhaitez plusieurs entretiens téléphoniques, le tarif sera adapté selon vos besoins.
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