Psychologie

Comment penser à soi sans égoïsme?

Chaque jour, nous vivons à cent à l’heure…

Entre la gestion des exigences de son patron, les humeurs changeantes de ses collègues, la crise du petit dernier qui veut sortir en tong au mois de novembre, de l’aîné qui boude tous vos repas, de votre moitié qui vous fait remarquer votre mine fatiguée (d’ailleurs pour quelles raisons le seriez-vous?) et de votre belle-mère qui souligne votre susceptibilité après une énième critique!!!

Et tout ceci a assuré avec bien évidemment le sourire, la bonne humeur, et une facilité déconcertante!

L’organisation quasi-militaire du quotidien ne laisse en général très peu de temps pour les moments de détente, le mode « zen » qui permettent de mesurer son efficacité et qui procure un contentement…

Mais alors comment gérer tous ces « désagréments » de manière rationnelle et détachée?

penser à soi

Rappelons dans un premier temps que la société actuelle performeuse prône la ténacité et l’obstination comme valeur de réussite…

OUI, mais quand votre plan d’action se transforme en cauchemar, nuit d’insomnie, pensée ruminante, similaire à un sentiment d’échec, il est peut-être temps de se poser un instant et de revoir vos priorités!

La première « croyance limitante » a dépassée est dans cette ritournelle ressassée toute votre vie: « quand on veut, on peut ».

Oui, bien évidemment… mais:

  • Est-ce logique, confortable, et fructueux de « nager à contre courant »?
  • Quand quelque chose échoue, pourquoi s’entêter?
  • Abandonner est-il un signe de faiblesse?

NON!!! Au contraire, vouloir faire un « reset » est  courageux, signe que vous avez la capacité d’admettre « une erreur de parcours », et la volonté de redresser le navire qui coule!

Et dans ce cas, le meilleure moyen (avant de tout envoyer valser) est le lâcher-prise.

En bref, faire une pause pour prendre de la hauteur et du recul, pour se défaire d’une idée obsessionnelle (comme la sensation de honte ou d’échec).

C’est la solution pour se défaire d’une situation « prise de tête », relativiser, et considérer les choses autrement. Le bénéfice est énorme: clairvoyance, sérénité, force émotionnelle et physique.

Mais comment penser à soi et décompresser sans paraître (ou se sentir égoïste)?

1/ LAISSEZ LIBRE COURS A VOS ÉMOTIONS.

« Vous êtes le roi ou la reine du self-control.« 

 Enfant, on vous a appris à ne pas exprimer vos émotions sous peine de passer pour « un faible », un « pleurnichard »;

Puis à l’âge adulte, vous avez peur que vos émotions ne « débordent » et vous « fragilisent ». Pour vous, la logique et le rationnel priment sur vos émotions.

  • Et si vous décidiez de vous laisser un peu aller?
  • Dire à vos proches que vous êtes fatigué, que vous souhaitez leur engagement et participation pour vous soulager (si vous dissimulez votre épuisement, comment pourront-ils vous accorder une pause?)
  • Demander à votre belle-mère de l’indulgence pour votre manque d’expérience face à ses propres connaissances ( flattez la pour faire passer la pilule!)
  • Remarquer à votre boss que votre engagement est à son paroxysme et que vous n’êtes pas une machine…

Le sport est également un excellent défouloir! Sans être adepte des salles de sport, une simple marche dans la nature peut vous permettre d‘évacuer un trop-plein et remettre les idées en place! (en plus pas besoin de matériels coûteux ou d’abonnements…)

Vous pouvez aussi vous tourner vers la relaxation, qui fait appel à des technique de respiration (la cohérence cardiaque), et à l’écoute des sensations du corps. Cette pratique aide à « s’ouvrir », et à réaliser que le lâcher-prise peut se ressentir dans le simple fait d’inspirer et expirer ( accessible quand on doit se recentrer et se détendre sans quitter une pièce).

penser à soi

2/ ARRÊTEZ DE VOULOIR TOUT CONTRÔLER.

« Vous êtes du genre perfectionniste ».

Enfant, vous admiriez votre parent du même sexe et vouliez (inconsciemment) rivaliser avec pour obtenir l’approbation de l’autre parent.

A l’âge adulte, vous endossez le costume de « super-héros »:

  • Vous voulez que tout soit impeccable
  • Vous avez de la difficulté à déléguer car bien évidemment « on n’est jamais mieux servi que par soi-même »!
  • Donc pas question de rendre un dossier sur un gout d’inachevé (et tans pis pour le temps que ça prend), pas question de se détendre si la vaisselle traîne dans l’évier…
  • Tout doit être au top… y compris votre propre image (impensable d’aller chercher les croissants le dimanche matin avec cette tête-là!)…

La solution: avant de passer à l’action, se demander en toute sincérité: « est-ce vraiment urgent, important? ».

Cette méthode permet de prendre instantanément du recul. Dites-vous aussi que personne n’est parfait, et que finalement vous méritez bien des pauses « pur plaisir », gratuites et inutiles! La terre ne va pas s’arrêter de tourner pour autant!

Accordez-vous de la douceur et de l’indulgence… que vous accordez bien volontiers aux autres, alors pourquoi pas vous?

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3/ N’ANTICIPEZ PAS LES PROBLÈMES.

 » Ah! vivement les vacances », « quand j’aurai cette augmentation, je pourrai enfin changer de voiture »…

Votre mental s’agite continuellement, vous vous projetez dans un futur incertain ou dans votre passé obsédant (« si j’avais su »)…

Bref, vous ne vivez pas au jour le jour… Et dans les moments où tout va de travers, vos préoccupations se transforme en anxiété.

Comment contrer toutes ces pensées parasites?

Repérez le moment où votre « cinéma intérieur » démarre et dites-vous mentalement: « STOP, j’inspire profondément et je reviens dans le présent, ici et maintenant ».

Respirez, recentrez-vous sur le moment présent. Décidez fermement et consciemment de laisser passer ces pensées en les regardant de loin, sans vous laisser affecter. Fixez votre esprit sur ce que vous vivez présentement, la position de votre corps, le bien-être que vous procure une pause café, le plaisir de cuisiner ou d’admirer un paysage…

La méditation, le yoga peuvent être bénéfique car ce sont des techniques basées sur le souffle et la respiration.

4/ ACCEPTEZ LES AUTRES TELS QU’ILS SONT.

Les petites manies de vos collègues vous agacent, votre moitié vous excède à perdre encore une fois sa carte bleue, et quand aux enfants qui font « très certainement » exprès de laisser traîner leur jouet…

Vous êtes exigeant pour vous et pour les autres. Votre volonté de changer les autres (toujours dans un but d’amélioration) vient d’une envie (inconsciente) de materner, de contrôler, de jouer les anges gardiens.

Mais vouloir changer quelqu’un est purement illusoire.

  • D’une part, le changement ne peut venir que de l’autre.
  • D’autre part, demandez-vous en quoi « est-ce grave? ». Pensez plutôt à tous ces moments positifs partagés (la blague hilarante de votre collègue, la bouille craquante de votre bambin le matin, ce qui vous a attiré chez l’autre au premier regard…).

Néanmoins, si la situation est insoutenable, réagissez: parlez-en, faites-vous aider d’un professionnel, pratiquez une activité qui n’engage que vous!

C’est une manière concrète d’apprendre à créer soi-même son bonheur au lieu de le faire dépendre trop des autres. 

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5/ APPRENEZ A RELATIVISER.

« Vous êtes du genre à ressasser ».

Un entretien d’embauche s’est mal « passé »? Vous vous êtes fait « plaqué »? Ces échecs vous restent en travers de la gorge et continuent à vous paralyser… Vous avez même la sensation que le passé est une entrave et vous empêche d’avancer…

Exprimer votre colère ou votre peine est bénéfique, mais encore faut-il « se pardonner ». Le pardon ne signifie pas nier l’offense, l’excuser ou renoncer à ses droits, mais surtout de mettre de la distance pour que le souvenir ne soit plus synonyme de souffrance.

  • Premièrement dites-vous que: « ce qui s’est passé, est bel et bien terminé »! C’est un bon moyen de « débrancher » le film des regrets et des remords.
  • Ensuite, faites le bilan de ce qui est positif dans votre vie! Cela permet de se recentrer sur le présent. Demandez-vous aussi quels bénéfices vous procure ces ressentiments négatifs.

Une technique très prisée en psychanalyse consiste à écrire une lettre à la personne qui vous à offenser (ou la situation), de la brûler, puis de pardonner. Le geste symbolique permet de mettre des mots sur ses propres sensations, ressentir un apaisement, pour enfin accepter de passer à autre chose.

Maintenant, êtes-vous prêt à penser à vous, sans peur du jugement des autres et sans paraître égoïste?

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